Funkenstein (2021)
Funkenstein (2021)


Funkenstein
Je ronge mes ailes maudites et je m’écrase sur une terre impénétrée où je suis un monstre clandestin. A cause de mes yeux bridés par vos tenailles, mon regard se diffracte en dégageant une identité floue.
Le point de départ ici, est un assemblage entre le corps, la voix et des objets quotidiens. Ces matériaux sont souvent détournés, désarticulés et courbes, leur entrechoquement provoque une transmutation tronquée.
C’est un solo inexactement monstrueux qui fait apparaitre un agglomérat d’éléments performatifs incarnant des images merdiques en décomposition comme une interruption au milieu du processus.
Cet ensemble de pratiques et de spéculations révèlent l’hypothétique potentiel d’une physicalité humaine qui esquive absurdement la normativité, comme une distorsion de la légitimité et comme une plaisanterie à propos des idées dominantes dans l’inconscient de la société.
Mon intention est d’explorer une ambiguïté qui contourne le prosaïque, à travers une thématique récurrente sur les monstres, ces créatures fantastiques figurant les marges de la société, mon inconscient et mon refoulé intime.
“FUNKENSTEIN” propage une perception embrouillée et diffuse une ambivalence affective.
Chorégraphie et performance Kidows Kim
Lumière, régie générale Marie Sol Kim
Accompagnement artistique Lucille Belland
Production déléguée MÉTÉORES
Production, administration Charlotte Giteau
Diffusion Clémence Voidies
Coproduction Festival Belluard Bollwerk International
Avec le soutien de Master exerce 2018/2020 ICI-CCN Montpellier Occitanie / Pyrénées Méditerranée, PAD sur l'invitation de la cie Nathalie Béasse, CND Centre national de la danse dans le cadre d’une mise à disposition de studio
Imprégnation artistique Pauline L.Boulba, DD Dorvillier, Kazuki Fujita, Myrto Katsiki, Jennifer Lacey, Anne Kerzerho, Fuyuhiko Takata et cohue.
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First drawing: ©Biki Kim
(page 2) Second photo: ©Lucille Belland
(page 3) text ©Kidows Kim